vendredi 3 janvier 2014

Rencontre 25 - vendredi 7 février

La gauche aujourd'hui, hier et à venir

Conférence-débat avec Serge Halimi (directeur du Monde diplomatique).

Auditorium du PMC (1 place de la montagne verte, entrée nord par la rue du chasseur) - 20h.

A lire :

- Serge Halimi, Etat des lieux pour préparer une reconquête, Le Monde diplomatique, mai 2013.
- Serge Halimi, Stratégie pour une reconquête, Le Monde diplomatique, septembre 2013.

mercredi 27 novembre 2013

Rencontre 24 - mercredi 04 décembre

NOTRE MONDE, Film de Thomas Lacoste.



Le mercredi 4 décembre, à 20 heures, au cinéma Le Colisée, 21, rue du Rempart à Colmar : projection du film de Thomas Lacoste - Notre Monde - suivie d’un débat en présence du réalisateur.



jeudi 17 octobre 2013

Rencontre 23 - samedi 2 novembre

La démocratie directe : une utopie ?
 
Conférence-débat avec Arnaud Tomes (philosophe)


Dans le cadre du Forum Natur’envie de Munster 
organisé par Vallée de Munster en Transition
(www.munstertransition.org)


A chaque nouvelle élection, aussi partielle soit-elle, les commentateurs politiques, démunis face à des comportements qui leur paraissent insensés (abstention chronique, vote protestataire, expression massive en faveur du front national…), sont contraints de constater que « notre démocratie est en crise ». Cette crise, qui consisterait en un divorce entre la société et ses élus, est sans doute une crise de confiance du peuple envers ses représentants, mais peut-être est-elle plus fondamentalement celle d’un modèle parlementaire à bout de souffle et de sens. Et si c’était dans les sources de l’idée démocratique elle-même que nous pouvions penser cette crise de souveraineté ?

C’est à cette réflexion que nous invite Arnaud Tomes en nous interrogeant, à la suite de Cornelius Castoriadis, sur la « démocratie directe » et ses vertus – ou ses limites ? Par Arnaud Tomes, philosophe, auteur de Cornelius Castoriadis. Réinventer la politique après Marx (PUF).

Salle des fêtes de Munster, Samedi 2 novembre 2013 à 10h

Cornelius Castoridis à écouter et à voir :
- à la radio
- à la télé

samedi 6 avril 2013

Rencontre 22 - samedi 11 mai

Gaz de schiste, où en est-on ?

Conférence-débat avec Marine Jobert (journaliste)


A lire :
- le livre de Marine Jobert et François Veillerette, Le vrai scandale des gaz de schiste, LLL 2011 et Actes Sud 2013
- un article d'Emmanuel Raoul sur les résistances citoyennes : Mobilisation-éclair contre le gaz de schiste, Le Monde diplomatique, juin 2011
- un article de Nafeez Mosaddeq Ahmed sur les aspects économiques : Gaz de schiste, la grande escroquerie, Le Monde diplomatique, mars 2013

A voir :
- Gasland de Josh Fox (2010)
- La malédication du gaz de schiste de Lech Kowalski (2012)

Tout le programme de la Foire éco-bio d'Alsace ici.

mardi 2 avril 2013

vendredi 22 février 2013

Rencontre 20 - jeudi 28 mars

De DSK à la crise économique, le continuum des violences masculines et néolibérales contre les femmes.


Aujourd’hui, les femmes des Nords et des Suds sont entrées massivement sur le marché du travail mondialisé. Alors même que les institutions internationales, les multinationales et les gouvernements s’appuient sur leur force de travail pour faire d’elles un pilier du néolibéralisme, un certain discours sur l’égalité des sexes et le développement est mobilisé pour les engager à participer à la croissance économique et ainsi s’émanciper.

Pourtant, les inégalités perdurent et se renforcent dans ce processus économique. Souvent confinées dans des emplois subalternes et surexploitées, les femmes permettent par leur travail de dégager de nouveaux profits mais sont précarisées et les premières touchées par les effets de la mondialisation néolibérale. Par ailleurs, le néolibéralisme résiste aux mouvements d’émancipation féminins en luttant contre les organisations de femmes, comme Jules Falquet l’a montré dans ses travaux sur le féminisme latino-américain, dans le mouvement zapatiste par exemple.

Le scandale DSK à New York, les féminicides non élucidés au Mexique, les viols impunis en Inde, ces violences faites à des femmes qui ont souvent en commun d’être du Sud et pauvres font aussi apparaître des continuités profondes entre des comportements de pouvoir et de domination, voire de prédation, et une volonté de contrôle, par la terreur parfois, sur cette classe sociale et sexuelle émergente de femmes devenues autonomes par leur travail, et menaçantes pour l’ordre dominant établi. Celui-ci, loin des discours encourageant l’émancipation des individu-e-s par le biais de la mondialisation, réagit au mieux par l’indifférence et l’inaction face aux violences subies, au pire par leur cautionnement.

Cette hostilité de fait aux femmes et à leurs mouvements est-elle révélatrice d’un pouvoir dominant « masculin » ? Et, plus largement, d’une contradiction inhérente aux systèmes libéraux à économie de marché qui, promettant l’émancipation, produisent l’aliénation ?

Spécialiste des luttes des femmes d’Amérique latine et des Caraïbes, Jules Falquet, chercheure en sociologie et maîtresse de conférence à Paris 7-Denis Diderot, présentera une analyse féministe du rôle réservé aux femmes, en particulier aux femmes du Sud, dans la mondialisation néolibérale et de leur instrumentalisation. C’est dans ce cadre qu’elle étudiera les liens profonds entre violences économiques et violences sexuelles.


Centre Théodore Monod, 20h00 (carte de localisation ici).


A lire

1- « L’Etat néolibéral et les femmes – le cas du « bon élève » mexicain », Jules Falquet, in Le sexe de la mondialisation – Genre, classe, race et nouvelle division du travail, Sciences Po Les Presses, 2010.

2- De gré ou de force, les femmes dans la mondialisation, Jules Falquet, La Dispute, 2008.

mercredi 9 janvier 2013

Rencontre 19 - mercredi 16 janvier



«Depuis 2008, chaque jour ou presque a nourri un constat : le marché de l'emploi et le marché des capitaux font obstacle au travail et à l'investissement. Pourtant, ces institutions jouissent d'une confiance telle que leur échec entraîne un redoublement de soumission à leur contrainte. Les salariés s'efforcent d'améliorer sur le marché du travail une "employabilité" que les employeurs ne jugeront jamais suffisante. Les responsables politiques imposent aux peuples les plus douloureux sacrifices pour tenter de satisfaire des marchés financiers insatiables.»
Dans L’Enjeu du salaire, Bernard Friot affirme que nous ne parvenons plus à saisir le caractère révolutionnaire du salaire et des institutions qui lui sont liées, la qualification personnelle et la cotisation. Pour briser le chantage à l’emploi et à la dette, et assurer un contrôle populaire sur l’économie et le travail, il nous faudrait pourtant selon lui porter plus loin ces institutions : attribuer à chacun à sa majorité une qualification et donc un salaire, et ainsi faire disparaître le marché du travail ; étendre la cotisation en créant une cotisation économique pour un financement de l’investissement sans crédit et donc sans dette. Nous pourrions ainsi nous « libérer de la convention capitaliste du travail avec sa propriété lucrative, son marché du travail et ses forces de travail, ses marchandises à la valeur d’usage si discutable produites par des travailleurs soumis à la dictature du temps de travail et n’ayant aucune maîtrise des fins et des moyens de leur travail. »
En proposant une autre histoire du salaire et de la protection sociale, Bernard Friot nous donne les outils théoriques et factuels permettant de reprendre la marche vers l’émancipation.

Pour aller plus loin, quelques articles:

Et le site du "Réseau Salariat".